Nos engagements à L’Atelier des Langes

Un enfant porte de sa naissance à sa continence entre 4000 et 5000 couches.

Pour des changes à usage unique la production consomme :
– 4,5 arbres, pour créer la cellulose
– 67 kg de pétrole brut, pour le plastique
– 26000 litres d’eau environ pour la transformation des matières premières en produits finis
– des milliers de kwh d’électricité
– des milliers de km de transport routier, maritime ou aérien (des matières premières et des produits finis)

En fin de vie, ces changes à usage unique représentent :
– près d’1 tonne de déchets par enfant qui, en France, ne sont pas recyclés
– des gaz à effet de serre, des gaz toxiques et du mâchefer en cas d’incinération
– en cas d’enfouissement, les couches mettent près de 500 ans à disparaître totalement

En utilisant des couches lavables, l’impact sur l’environnement est considérablement réduit !

Protéger la santé des enfants

La composition d’une couche jetable, c’est essentiellement :
– des produits pétrochimiques (= pétrole) pour le plastique,
– des produits chimiques pour l’absorption (=polyacrylate de sodium)
– du bois pour la cellulose (= papier)

Il n’existe pas de couche jetable bio. Un produit bio est nécessairement issu de l’agriculture biologique. Les couches dites “écologiques” sont également composées de plastique, de produits chimiques et de cellulose.

Ces couches sont dites “écologiques” car :
– le plastique est issu d’un mélange de matière végétale et de plastique
– il y a moins d’encres ou des encres plus naturelles
– il y a moins de solvants et de parfums

Quel impact sur bébé ?
Suite à deux enquêtes de 60 Millions de consommateurs en 2017 et 2018, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire (ANSES) a révélé, en 2019, les méfaits des couches jetables pour la santé des enfants :
– Le plastique n’étant pas respirant, il peut créer un « effet de serre » et donc une montée en température des parties génitales ; source d’infertilité chez les hommes.
– La couche jetable renferme un ingrédient « magique » : le polyacrylate de sodium, qui peut absorber jusqu’à 400 fois son volume. Il permet aux couches jetables de tenir très longtemps… Malheureusement, dès que la couche est imbibée, les produits toxiques contenus dans les couches jetables se diffusent dans la peau qui est très perméable à cet âge (agents cancérigènes, perturbateurs endocriniens, glyphosate, etc…). Ainsi, il est impératif de changer un enfant toutes les 3 heures maximum en jetable, même si la couche n’est pas complètement pleine !!

Créer une solution pour favoriser la transition écologique, c’est bien, mais la façon dont on le fait est également très importante.

Nous avons décidé de constituer une association afin de bénéficier d’une gouvernance différente des modèles pyramidaux classiques.

Nous avons pour objectif d’intégrer les différentes parties prenantes à notre gouvernance, pour recueillir les expertises terrains de chacun, de bénéficier de diverses compétences, d’être à l’écoute des attentes et besoins des bénéficiaires, ou encore de répondre aux problématiques du territoire.

Effectivement, nous sommes convaincus que c’est en intégrant divers acteurs, sensibles ou concernés par notre démarche, aux prises de décisions que nous pourrons avancer et ainsi pérenniser notre initiative.

C’est pourquoi, nos instances de gouvernance (Conseil d’Administration et Bureau) sont ouvertes à tous. Tous les bénéficiaires de nos services sont adhérents et ont donc la possibilité de voter en assemblée générale (sous le régime 1 personne = 1 voix, aucun jeu d’argent ici) les grandes décisions pour l’évolution de l’association.

Les statuts de l’association sont disponibles ici et sont parfois modifiés et votés en Assemblée Générale.

Tout sympathisant a aussi la possibilité d’adhérer et d’apporter sa pierre à l’édifice.

Nous souhaitons également avoir un impact positif sur l’économie locale. C’est pourquoi nous favorisons :
– les partenariats avec les structures d’insertion, pour favoriser l’emploi des personnes en difficulté
– les partenariats avec les acteurs locaux ou, a minima, français
– la gratuité des ateliers, pour les rendre accessibles à tous
– les supports écrits et vidéos pour les malvoyants et les malentendants

Il est vraiment essentiel pour nous d’être le plus inclusif possible, de proposer des solutions qui s’adaptent aux contraintes de chacun et de rendre nos solutions les plus accessibles financièrement.

C’est pourquoi nous sollicitons parfois des institutions publiques et/ou privées pour soutenir notre initiative qui œuvre au service de l’intérêt général.

Parmi les initiatives destinées à réduire notre empreinte environnementale figure la démarche « zéro déchet ». Les couches lavables, par leur caractère réutilisable, sont emblématiques de cette manière d’aborder l’écologie.

Quoi de plus normal pour L’Atelier des Langes que d’avoir mis en place différentes actions pour tendre vers le zéro déchet au travers de la règle des 5 R.

➡️ Refuser. Nous évitons les produits jetables, le courrier indésirable, les goodies publicitaires.

➡️ Réduire. Nous achetons l’essentiel de nos marchandises en vrac. Nous imprimons très peu de documents promotionnels de type plaquette ou flyer.

➡️ Réutiliser. Nous utilisons les cartons dans lesquels nous recevons nos marchandises pour les expéditions des couches. Nous réparons systématiquement les culottes et les inserts absorbants quand ils commencent à se détériorer pour les remettre dans le circuit de location. Nous nous équipons presque exclusivement avec des meubles et matériel de seconde main.

➡️ Rendre à la terre. L’intégralité des déchets organiques générés par nos repas est déposée dans un composteur.

➡️ Recycler. Nous déposons nos quelques déchets recyclables qui n’ont pas pu être évités dans les points de collecte mis à disposition par la collectivité territoriale.

Nous allons encore plus loin en réfléchissant à chacune de nos actions pour qu’elle soit la plus écologique possible. Nous nous efforçons de promouvoir nos services via une communication responsable, nous n’utilisons pas de produits toxiques. Cette démarche est au cœur de nos pratiques personnelles et professionnelles.

Nous avons certes une activité commerciale, nos solutions ne sont pas gratuites, car elles ont un coût que nous devons répercuter. En effet, nous souhaitons être autonomes financièrement (éviter au maximum les financements publics).

Néanmoins, l’essence de notre initiative est de répondre à un besoin non satisfait sur le territoire et non de faire du profit.

L’association est gérée de manière désintéressée, c’est-à-dire que les membres du conseil d’administration ne sont pas rémunérés et les bénéfices sont réutilisés pour le développement de l’activité.

Nous croyons fermement en l’économie de la fonctionnalité, une démarche qui vise à optimiser l’utilisation des ressources en valorisant l’usage d’un bien plutôt que sa possession.

C’est pourquoi nous avons créé l’association, pour que les familles et les professionnels puissent louer des couches lavables, les tester facilement et ainsi éviter l’investissement. Il était donc évident pour nous de proposer ce service sans engagement.

Grâce à la location, nos couches lavables, inserts et tout autre produit, sont utilisés jusqu’à leur fin de vie pour éviter la surconsommation.

De plus, nous récupérons les couches lavables que les familles n’utilisent plus pour leur donner une seconde vie, en les revendant à tout petit prix ou en les donnant à des associations humanitaires pour les familles dans le besoin.