Vous cherchez des informations sur les couches lavables mais vous ne comprenez par les termes techniques comme “inserts”, “nacelle”, “décrassage” ou encore “surcouches”? Pas de panique, on vous explique tout ça dans cet article !

A

Absorbant ou insert : partie indispensable de la couche lavable qui permet d’absorber les urines de bébé. L’absorbant peut être confectionné dans différentes matières : coton, bambou, microfibre, chanvre, tencel, etc. Chacune de ces matières a des propriétés bien spécifiques.

Acheter : si vous souhaitez acheter des couches lavables, pensez à tester en location pour découvrir si ce mode de change vous convient, puis pensez à l’achat de seconde main. Attention toutefois à l’achat entre particuliers (on peut avoir de mauvaises surprises, inserts encrassés, PUL poreux, etc)

Apprentissage (culottes d’) : les culottes d’apprentissage est une solution pour accompagner votre enfant en douceur durant cette phase de transition entre la couche lavable et la continence ! Il commence à aller sur le pot mais il y a encore quelques accidents ? La culotte d’apprentissage retient un petit pipi et permet à votre enfant de prendre conscience du moment où il faut aller aux toilettes.

B

Bambou : le bambou et plus précisément la viscose de bambou est une matière très absorbante utilisée pour les inserts absorbant des couches lavables. Elle est souvent utilisée pour les inserts de nuit qui doivent tenir plus longtemps. Le temps de séchage est long étant donné que la matière absorbe beaucoup.

Booster (ou doublure) : le booster est une bande simple d’absorbant supplémentaire qui permet d’augmenter la capacité d’absorption d’une couche. Il est utilisé généralement dans la couche du matin (après le biberon de début de journée), lors de la sieste ou la nuit quand il faut que la couche reste plus longtemps que 3h.

C

Coton : le coton est une matière absorbante qui est très utilisée pour fabriquer les inserts absorbant des couches lavables. Idéalement, il faut vérifier qu’il soit bio et certifié oeko-tex.

Chanvre : le chanvre est une matière absorbante qui est très utilisée pour fabriquer les inserts absorbant des couches lavables. Idéalement, il faut vérifier qu’il soit certifié oeko-tex.

Couche lavable : c’est une couche que l’on peut laver et réutiliser. Elle est saine et permet d’éviter de créer des déchets. Elle s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire, contrairement à sa cousine la couche à usage unique qui suit un process linéaire d’achat > utilisation > déchet.

Crèche : utiliser les couches lavables à la crèche ou chez la nounou, c’est possible !!! Facilitez-leur la vie en lui apportant 5 couches par jour déjà assemblée/prêtes à l’emploi, fournissez un petit sac étanche dans lequel elles pourront stocker les couches sales et faites l’échange couches sales/couches propres tous les jours. Veillez à former l’équipe sur le positionnement de la couche, fournissez-leur les produits adaptés (pas de liniment, une crème de change non grasse) et assurez-vous que vos inserts ne soient pas encrassés pour ne pas générer de désagréments du type odeurs, rougeurs, fuites. Allez-y petit à petit :

  • Etape 1 : déposez votre enfant en couche lavable, elles verront qu’elles n’ont pas besoin de changer la couche plus souvent,
  • Etape 2 : puis, demandez-leur de mettre la couche du soir,
  • Etape 3 : enfin, proposez-leur de tester sur le temps d’accueil !
couches lavables en crèche

Crème : on peut utiliser des crèmes pour le soin du siège de bébé y compris en couches lavables. Il faut simplement veiller à utiliser des crèmes non grasses comme la cicalfate pour réparer la peau ou la pâte à l’eau pour protéger la peau (à appliquer en couche épaisse pour faire une sorte de cataplasme)

Cristaux de soude : les cristaux de soude est un produit naturel qui permet de dégraisser les inserts. A l’utilisation, les inserts peuvent s’encrasser et devenir déperlant, il faut alors passer à l’étape de décrassage pour qu’ils retrouvent leur pouvoir absorbant et les débarrasser de toutes les impuretés qui peuvent rester coincées dans les fibres. Les cristaux sont à utiliser sur les inserts noirs et en combinaison avec du percarbonate de soude sur les inserts blancs.

D

Déchet : en couches lavables, fini les déchets ! la couche se réutilise (presque) à l’infini ! Le seul déchet qui reste c’est la selle (qui peut être versée dans les toilettes) et le voile de protection usagé (uniquement dans la poubelle). On passe de 1 tonne de déchets en couches jetables à moins de 50kg en couches lavables.

Décrassage : le décrassage est une étape de lavage en profondeur des inserts, qu’il faut réaliser environ 2 fois par an, pour qu’ils retrouvent leur pouvoir absorbant et les débarrasser de toutes les impuretés qui peuvent rester coincées dans les fibres (à l’origine de désagréments comme les odeurs, les rougeurs, les fuites). Le décrassage se fait avec des cristaux de soude sur les inserts noirs et en combinaison avec du percarbonate de soude sur les inserts blancs.

Détachage : le détachage est une étape de lavage en profondeur des inserts blancs pour enlever les tâches. Il peut être réalisé au quotidien avec du savon au fiel pour enlever les tâches au fur et à mesure ou plus ponctuellement, soit grâce à une exposition prolongée au soleil, soit en trempant les inserts tachés dans un bain de percarbonate de soude.

E

Erythème : l’érythème fessier est une inflammation de la peau au niveau du siège de l’enfant qui peut aller jusqu’à des cloques ou des plaies à vif. Les couches lavables, étant respirantes et sans produit chimique, doivent permettre de diminuer les problèmes d’irritations sur la peau de l’enfant. Néanmoins, il faut que les couches soient bien entretenues. Si le nettoyage des couches n’est pas correctement réalisé à chaque fois, cela peut encrasser les inserts (résidus de lessive, calcaire, selles,…) dans les tissus et cela peut irriter la peau. Ce n’est pas normal, il faut alors revoir la routine de lavage des couches afin d’arrêter ce processus.

Etanche : La couche lavable est systématiquement composée de 2 parties : la partie absorbante qui viendra absorber les urines de l’enfant et la partie étanche ou imperméable qui permettra de garder les vêtements secs. Cette partie est réalisée dans un tissu que l’on appelle PUL. Le tissu est étanche mais pas hermétique : il laisse passer l’air mais ne laisse pas passer l’eau. Il permet de garder l’enfant au sec sans créer un effet de serre et d’augmenter la température dans la couche. La partie étanche peut s’appeler la nacelle, la culotte, la surcouche, l’enveloppe, la couvre-couche, etc.

Evolutif : Il existe des couches à tailles comme en couches jetables et des couches évolutives. La couche est dotée de pressions verticales qui permettent d’agrandir la couche au fil de la croissance de l’enfant. Il n’y a donc qu’une seule taille de couche de la naissance jusqu’à la continence de l’enfant.

couche lavable évolutive

Effet au sec : Pour garantir un effet au sec au contact de la peau de bébé, les inserts sont souvent dotés d’une partie en micropolaire ou en coolmax qui ne retient pas l’humidité dans ses fibres. Si l’insert n’en a pas ou si ce n’est pas suffisant, il est possible de rajouter un voile lavable en micropolaire qui gardera bébé au sec plus longtemps.

Encrassement : L’encrassement des inserts (absorbants) est un phénomène normal. A force de les laver, des résidus de lessive, de calcaire, voire de selles peuvent rester coincer dans les tissus. Il faut alors passer à l’étape de décrassage. Néanmoins, avec une routine de lavage adaptée, le décrassage n’est à réaliser que 2 fois par an. Si cela revient plus souvent, c’est qu’il faut revoir la le processus de nettoyage des couches. Si le décrassage des inserts n’est à l’inverse pas réalisé régulièrement, cela risque de générer des odeurs, des rougeurs ou des fuites. Ce n’est vraiment pas ce qu’on cherche.

Economique : Les couches lavables ont l’intérêt d’être plus économiques que les couches jetables sur le long terme. C’est un investissement au départ (~200 € d’occasion, 600€ neuf) mais qui est vite rentabilisé. Il faut compter en moyenne 1200€ par enfant en couches jetables et seulement 600€ pour 2 enfants en couches lavables. On peut donc facilement diviser le coût financier par 3. A la location, le coût est en moyenne de 1000€ par enfant.

Ecologique : Les couches lavables sont sans aucun doute la solution la plus écologique pour changer bébé. Certains ont des doutes sur la consommation d’eau. Néanmoins, il faut 26m³ d’eau pour fabriquer les 5000 couches jetables d’un enfant. La production des couches jetables est très consommatrice d’eau, d’énergie, de bois, de pétrole et très émettrice de CO2. Pour les couches lavables, il ne faut en produire que 10 par enfant, cela requiert donc moins de ressources à la production, et si l’on ajoute la quantité d’eau nécessaire au lavage durant toute leur durée de vie, on descend facilement à moitié moins d’eau (~12m³). Avis aux détracteurs des couches lavables !

F

Fuite : il peut arriver qu’une couche fuit. Cela ne doit pas être plus fréquent en lavable qu’en jetable si l’on adopte les bons gestes. Une couche, quelle qu’elle soit, doit être changé toutes les 3 heures environ. En couche lavable, c’est sa capacité moyenne d’absorption, si elle déborde au-delà des 3h en place, c’est sûrement que l’insert est saturé. Si elle déborde avant 2h de mise place, ce n’est pas normal. Il faut alors chercher à comprendre si c’est un manque d’absorption, un mauvais positionnement, une taille mal ajustée, etc. En couche jetable, il faut également changer de couche toutes les 3h, même si la couche n’est pas saturée, car au-delà, les produits chimiques imbibés d’urine se diffusent dans les muqueuses de l’enfant. La nuit, il faut prévoir une couche lavable avec un plus gros insert absorbant afin de laisser la couche en place pendant 12h sans fuite et sans contact aux produits chimiques.

Fiel de bœuf (savon au) : le savon au fiel de bœuf est un détachant très efficace et naturel pour les tâches tenaces sur les inserts et couches lavables. Il est conseillé de l’utiliser avant le passage en machine, sur une couche rincée à froid. Il ne faut pas rincer mais plus le laisser agir, stocker la couche essorée puis la machine fera le reste.

Filet de lavage : Il est recommandé de mettre les voiles de protection (lavables ou jetables) dans un filet de lavage pour le passage en machine, pour qu’ils ne partent pas dans les tuyaux d’évacuation et viennent boucher les sorties d’eau.

G

Gros : On entend souvent dire « les couches lavables, c’est gros ». En fait, tout dépend du type de couche choisie. Les couches à tailles notamment sont beaucoup moins volumineuses que les couches évolutives. En général, elles sont à peu près aussi volumineuses qu’une couche jetable pleine. Il faut choisir des vêtements souples ou amples pour ne pas compresser la couche, surtout lorsqu’elle est pleine (stop aux jeans slim). Il est parfois utile de passer un peu plus tôt sur la taille de vêtement d’après, mais ce n’est pas systématique.

Gras (corps) : Il faut éviter tout corps gras en contact avec l’insert de la couche lavable. Cela aurait tendance à déposer une pellicule grasse et rendrait l’insert déperlant, c’est-à-dire tout l’inverse de ce qu’on recherche. Pour le soin du siège, il est recommandé d’utiliser de l’eau ou eau savonneuse à la place du liniment (qui n’a pas réellement de pouvoir nettoyant). En cas de rougeur/érythème, il est possible de crémer le siège pour une meilleure guérison, néanmoins il faut utiliser des crèmes non grasses type cicalfate ou pâte à l’eau, et éviter les crèmes comme bepanthen ou mitosyl.

Gots : C’est la certification biologique par un organisme certificateur comme Ecocert, qui permet d’afficher la mention « textile biologique » associé au logo GOTS. Les produits commercialisés sont donc contrôlés comme conformes aux cahier des charges GOTS, gage de garantie tout au long de la filière jusqu’aux consommateurs. La certification GOTS garantit :

  • Procédés de production et de transformation respectueux de l’environnement
  • Respect et amélioration des conditions de travail
  • Promotion de l’utilisation de fibres biologiques
  • Interdiction d’intrants dangereux comme les métaux lourds toxiques, les solvants aromatiques, etc.

H

Hamac : Hamac est une marque de couche de fabrication française, utilisant des tissus techniques certifiés Oeko-Tex. La société propose des couches TE2 et TE3, avec une gamme grand public et une gamme professionnelle.

HNI : l’Hygiène Naturelle Infantile consiste à répondre aux besoins d’élimination de son bébé en respectant son rythme, sans utiliser de couches. Cette pratique est très ancienne et universelle, différente selon les cultures et délaissée dans les pays industrialisés depuis l’avènement des couches jetables. Cette méthode requiert de prêter attention aux moindres signaux envoyés par bébé pour exprimer ses besoins d’élimination. Les bébés ont conscience de ces besoins dès leur naissance et chacun a sa manière de les communiquer. Lorsque bébé exprime son besoin d’éliminer, le parent doit l’emmener immédiatement sur un pot, des toilettes, au-dessus d’un évier/bidet/baignoire, ou dehors, afin de le laisser se soulager. Il faut également prévoir les vêtements adaptés pour les enlever ou les ouvrir facilement et rapidement.

Huiles essentielles : de nombreux avis recommandent d’utiliser des huiles essentielles pour désodoriser la poubelle de couches en attente d’être lavées ou dans le cycle en machine. Pourtant, les huiles essentielles sont dangereuses pour bébé et donc à proscrire totalement de l’entretien de son linge ou de ses soins. Pour le stockage des couches sales, il est recommandé d’utiliser un contenant aéré. Les couches posées ne doivent pas dégager d’odeur dans la pièce, si c’est le cas, alors il faut décrasser les inserts puis adopter une bonne routine de lavage. Le stockage fermé favorise la condensation et la macération des couches, c’est pourquoi les odeurs sont fortes à l’ouverture. Donc pas besoin d’essayer de masquer l’odeur des couches avec un lingette imbibée de tea-tree, privilégiez un contenant ouvert et veiller à ce que les inserts ne soient pas encrassés. En machine, ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles de lavande pour parfumer le linge ou pour un effet désinfectant n’est pas utile non plus, car cela peut avoir pour effet de masquer d’éventuelles odeurs persistantes sur le linge propre, plutôt que de le laver correctement et cela peut déposer des résidus d’huiles sur les inserts qui seront au contact de la peau de bébé, ce qui est néfaste pour lui. En outre, les huiles sont détruites à partir de 40°, c’est donc plutôt contre-productif.

I

Imperméable : la couche lavable est systématiquement composée de 2 parties : la partie absorbante qui viendra absorber les urines de l’enfant et la partie imperméable ou étanche qui permettra de garder les vêtements secs. Cette partie est réalisée dans un tissu que l’on appelle PUL. Le tissu est imperméable mais pas hermétique : il laisse passer l’air mais ne laisse pas passer l’eau. Il permet de garder l’enfant au sec sans créer un effet de serre et d’augmenter la température dans la couche. La partie étanche peut s’appeler la nacelle, la culotte, la surcouche, l’enveloppe, la couvre-couche, etc.

Insert ou absorbant : partie indispensable de la couche lavable qui permet d’absorber les urines de bébé. L’insert peut être confectionné dans différentes matières : coton, bambou, microfibre, chanvre, tencel… Chacune de ces matières a des propriétés bien spécifiques : par exemple, la microfibre matière synthétique s’entretient facilement et sèche très vite mais absorbe peu, le coton est naturel, très fin et un peu plus absorbant, enfin le bambou est la matière la plus absorbante des trois, elle prend donc beaucoup de temps à sécher mais sera votre allié pour la nuit ou pour les enfants qui urinent beaucoup.

J

Joli : Les couches lavables sont bien plus jolies que les couches jetables avec leurs couleurs, leurs motifs, leur forme et leur douceur ! On peut donc allier efficacité, écologie et esthétique !

couche lavable hamac jaune

L

Location : Louer des couches lavables permet de tester ce mode de change avant de prendre la décision d’investir. Avec un budget de 50€ par mois, il est possible d’avoir un lot d’une vingtaine de couches et d’essayer les couches lavables dans de bonnes conditions. A l’achat, avec 50€, on ne peut acheter qu’une ou deux couches, l’expérience en sera très différente. La location permet également d’être accompagné, d’adopter tout de suite tous les bons gestes pour une meilleure utilisation, de pouvoir changer de taille de couche ou de type d’absorbant selon les besoins. Il est possible de ne faire qu’un mois en location ou de prolonger autant que de besoin.

Lavage (routine de) : il est important d’adopter les bons gestes quant au nettoyage des couches lavables pour qu’elles restent toujours propres et ne pas avoir de problèmes d’odeurs, de rougeurs, de fuites, etc. La routine de lavage idéale se fait en deux temps : 1er cycle uniquement les couches (culottes, inserts, voiles) 30minutes 30° essorage 1000tr/min 1/3 de la dose de lessive totale calculée (cf ci-dessous) puis 2ème cycle avec le reste du linge de la maison, machine remplie au ¾ 1h30-2h 40° essorage 1000tr/min 2/3 de la dose de lessive totale calculée. En sortie de machine, les couches ne doivent rien sentir, aucun résidu d’odeur d’urine.

Lessive : Privilégiez une lessive écologique, hypoallergénique, sans parfum, sans corps gras (glycérine, savon noir, savon de marseille, savon végétal, etc). Une lessive sans parfum vous permettra de savoir en sortie de machine si le linge est bien lavé ou non. Les parfums masquent les mauvaises odeurs, quand il n’y a pas de parfum, le linge ne doit rien sentir et c’est normal ! Ainsi il n’y a pas de perturbateurs endocriniens et c’est bien meilleur pour la santé de tous. Pour calculer la bonne dose de lessive à mettre dans les cycles, référez-vous au tableau sur le paquet de lessive : choisissez linge très sale + dureté de l’eau selon votre région = cela donne la dose pour une machine de 4,5kg. Faites un produit en croix pour obtenir la dose adaptée à votre machine (si 9kg, par exemple : faire x2) puis verser 1/3 de cette dose dans le 1er cycle et 2/3 dans le second cycle. On oublie le dosage au pifomètre avec 1 bouchon, cela fonctionne pour du linge peu sale (comme le sont nos vêtements) mais pour les couches ce n’est pas suffisant. On oublie également les lessives maison qui ne sont pas suffisamment puissantes pour les couches lavables et qu’on ne saura pas doser précisément et sont souvent composées de corps gras.

Lange : un lange est un grand carré de tissu en mousseline (coton très léger) qui peut servir à envelopper bébé, à nettoyer les régurgitations, mais ça peut également être utilisé comme insert dans une couche lavable. Il est plié de façon à s’adapter parfaitement à la partie imperméable à laquelle il est associé, il est doux, souple et absorbant. C’est également le nom ancestral pour les nommer les couches lavables.

Lingette : pour nettoyer le siège de bébé, vous aurez besoin de lingettes. Privilégiez les lingettes lavables pour une expérience plus écologique et plus saine. Les lingettes jetables imbibées sont vraiment à éviter car elles sont gorgées de produits potentiellement nocifs pour votre enfant et sont des déchets destinés à l’enfouissement ou à l’incinération. L’entre-deux (pour les selles) sont les cotopads bio qui sont sains pour votre enfant mais restent un déchet non valorisable. Enfin la lingette lavable, s’utilise tout comme les couches lavables et se lavent très bien.

Liniment : le liniment est un produit de soin composé d’eau de chaux, de cire d’abeille et d’huile d’olive. Il a longtemps été préconisé pour nettoyer le siège de bébé, néanmoins il n’a pas réellement de pouvoir nettoyant, il est très gras, ce qui est incompatible avec les couches lavables, et l’eau de chaux a tendance à raviver les éventuelles rougeurs présentes sur la peau de bébé. Rien de plus naturel, d’économique et de simple que l’eau du robinet ! Vous pouvez éventuellement ajouter un peu de savon doux en cas de selle mais ce n’est pas obligé. Moins vous utiliserez de produits, moins la peau de votre enfant sera réactive. Adoptez un petit pousse-pousse d’eau sur votre table à langer et le tour est joué !

M

Microfibre : c’est une matière synthétique absorbante très utilisée dans l’univers des couches lavables, car elle s’entretient facilement et sèche très vite. L’inconvénient c’est qu’elle absorbe moins que d’autres matières, donc elle peut parfois être insuffisante pour les besoins de bébé ou nécessite de changer la couche un peu plus souvent (toutes les 2h).

Marque d’appui : lorsque vous ouvrez de la couche de votre enfant, vous allez sûrement voir des marques sur sa peau, au niveau des élastiques de la couche. C’est normal et c’est bien ! C’est effectivement ce que l’on cherche à avoir pour s’assurer que la couche est bien plaquée sur la peau et donc étanche. Si vous n’avez pas ces marques, il y a un gros risque de fuite. Si vous avez des marques rouges continues, c’est plutôt lié à du frottement, cela signifie que la couche n’est pas assez serrée/ajusté et cela créé une irritation. Il faut alors revoir le positionnement et resserrer la couche (contrairement à ce qu’on pourrait imaginer) pour qu’elle reste plaquée dans le creux de l’aine de l’enfant et ne bouge plus. En jetable aussi, il y a une marque d’appui qui se trouve plutôt sur la cuisse de l’enfant. Cela ne leur fait pas mal, ce n’est pas une lacération, ni une irritation, ni de compression c’est bien une marque d’appui comme la trace de l’oreiller sur la joue le matin !

N

Nouveau-né/nourrisson : Il est tout à fait possible de commencer les couches lavables dès la naissance de l’enfant. Il existe des couches de toute petite taille qui s’adapte très bien, y compris pour les jumeaux ou prématurés. Les selles sont fréquentes mais hydrosolubles donc elles s’en vont très bien en passant la couche sous l’eau. Si vous souhaitez tester dès la maternité, c’est possible, en location c’est encore plus pertinent car les petites tailles de couches ne durent que quelques semaines.

couche hamac lavable pour bébé à louer

Nounou : utiliser les couches lavables chez la nounou ou à la crèche, c’est possible !!! Facilitez-lui la vie en lui apportant 5 couches par jour déjà assemblée/prêtes à l’emploi, fournissez un petit sac étanche dans lequel elle pourra stocker les couches sales et faites l’échange couches sales/couches propres tous les jours. Veillez à la former sur le positionnement de la couche, fournissez-lui les produits adaptés (pas de liniment, une crème de change non grasse) et assurez-vous que vos inserts ne soient pas encrassés pour ne pas générer de désagréments du type odeurs, rougeurs, fuites. Allez-y petit à petit :

  • Etape 1 : déposez votre enfant en couche lavable, elle verra qu’elle n’a pas besoin de changer la couche plus souvent,
  • Etape 2 : puis, demandez-lui de mettre la couche du soir,
  • Etape 3 : enfin, proposez-lui de tester sur le temps d’accueil !

Nuit : la nuit, bébé va dormir 12h (si si, promis bientôt il fera ses nuits !), il faut alors prévoir une couche adaptée. En couche lavable, on peut adapter l’absorption en utilisant un gros insert en bambou et en rajoutant des boosters selon les besoins. En couche jetable, c’est souvent plus compliqué d’adapter l’absorption et ça déborde..  La couche de nuit est donc un peu plus volumineuse que la couche de jour mais ça ne gêne en rien le sommeil de bébé et surtout ça le protège des produits chimiques contenus dans les couches jetables. C’est vraiment la couche à privilégier en lavable pour protéger la santé de votre enfant.

Nacelle : la nacelle est la partie imperméable de la couche Hamac, elle est fabriquée en PUL. C’est un tissu étanche mais respirant, pas d’effet de serre, pas de surchauffe dans la couche. On y glisse un insert absorbant pour faire une couche complète.

O

Occasion ou seconde-main : il est tout à fait possible (voire recommandé) de s’équiper en couches lavables d’occasion pour son enfant. L’avantage est surtout financier, car il permet d’acheter des couches encore en bon état à moindre coût. Cela réduit le montant de l’investissement. Il faut néanmoins faire attention à l’état des couches achetées, privilégier la remise en main propre afin de vérifier l’état des parties imperméables ou l’encrassement des inserts. Privilégiez même l’achat auprès d’un professionnel qui vous fournira des couches en parfait état technique et décrassées, pas de risque de surcouches poreuses et pas de décrassage (fastidieux) à réaliser avant de commencer. En privilégiant l’occasion, vous limitez également la création de nouveaux produits alors qu’il y a un grand nombre de couches encore en bon état qui dorment quelque part ! Donnez-leur une seconde vie, tout le monde y gagnera !

Oeko-Tex : label de qualité comprenant plusieurs normes techniques, visant à certifier les qualités sanitaires et écologiques des textiles et cuirs, en garantissant l’absence de produits toxiques pour le corps et pour l’environnement. Oeko-Tex désigne également l’Association Internationale pour la Recherche et l’Essai des Textiles Écologiques composée de 18 instituts de recherche indépendants.La certification « Standard 100 » vise à garantir un produit textile comme étant exempt de toute substance nocive, le certifiant donc sans danger pour la santé humaine. Cette certification peut s’appliquer à des articles de toutes les étapes de la chaine de production, et nécessite que tous les composants soient testés pour obtenir la certification.

P

P’tits Dessous : P’tits Dessous est une marque de couches lavables de fabrication française et européenne. Ils proposent un modèle évolutif (So Easy/Sweet Lili), un modèle à tailles (Petit Pea) et une couche classique pour la nuit (So Bamboo). Ils utilisent notamment le bambou pour les inserts, matière très absorbante.

PUL : c’est le tissu en polyuréthane qui permet de rendre la couche imperméable, tout en restant respirant. Il y a plusieurs sortes et qualités de PUL, il est soit enduit, soit thermocollé. Le PUL enduit est plus résistant car il peut passer en machine à 60° et au sèche-linge sans se détériorer, notamment comme ce qui est recommandé pour la routine de lavage en crèche.

Pressions : Le bouton pression est un système de fermeture couramment utilisé sur les couches lavables. Il est soit en inox soit en plastique. Il permet de régler l’ajustement de la couche à la taille et autour des cuisses de l’enfant pour une parfaite étanchéité.

Pratique : Les couches lavables d’aujourd’hui sont pratiques ! Les tissus des couches lavables sont plus techniques, plus résistants au lavage, plus souples, plus fins. Nous avons également des machines et produits lessiviels plus performants, donc utiliser des couches lavables est devenu beaucoup plus pratique qu’avant.

Percarbonate de soude : c’est le produit idéal pour détacher les inserts blancs. Le percarbonate de soude est un blanchissant naturel composé d’oxygène actif qui écarte les fibres des tissus et permet de décoller les microparticules coincées dans les fibres de tissus.

Poche : la couche à poche est un type de couche qui possède une poche dans la partie imperméable qui permet de glisser l’insert ou le booster à l’intérieur pour éviter qu’il ne bouge. Néanmoins, avec ce type de couche il est difficile de bloquer le voile de protection et il faut veiller à ce que la matière au contact de la peau (souvent en micropolaire) ne s’encrasse pas, au risque de générer des fuites.

Q

Quand commencer : Commencez quand vous voulez et surtout quand c’est le bon moment pour vous ! Même si votre enfant a déjà 2 ans et qu’il vous semble un peu tard pour investir, pensez à la location ! Chaque couche lavable utilisée est bénéfique pour la peau de votre enfant et pour la planète.

R

Rougeurs : En couches lavables, ce n’est pas normal s’il y a des rougeurs. Et il doit même y en avoir moins qu’en couches jetables. En effet, les couches lavables sont totalement saines, pas de produit chimique, pas de montée en température, donc si les couches sont bien entretenues cela ne doit pas générer de rougeurs sur la peau des enfants.

Ressources naturelles : La production de couches requiert de nombreuses ressources naturelles : bois, eau, pétrole, etc. Plus il faut en produire plus la quantité de ressources naturelles est importante : en couches jetables, il faut produire en moyenne 5000 couches par enfant, en couches lavables ce ne sont que 10 couches en moyenne qui sont fabriquées. Les besoins en eau pour l’utilisation (lavage) des couches lavables sont importants mais restent malgré tout 2 fois moins conséquents que pour la production des 5000 couches jetables !!!

S

Scratchs : Le scratch (ou velcro) est un système d’attache très souvent utilisé dans la fabrication des couches lavables. Il est pratique car facile à ajuster précisément sur l’enfant, néanmoins il peut s’abimer au lavage s’il n’est pas bien refermé sur lui-même.

Sortie : Utiliser les couches lavables lors des sorties, promenades, visites chez les amis, etc. On s’en fait souvent tout un monde mais il ne vous faudra qu’un petit sac étanche en plus sinon tout le reste est pareil qu’en jetable ! Lorsque votre enfant a besoin d’être changé (toutes les 3h ou à la prochaine selle, identique en jetable et en lavable), vous trouvez un petit coin tranquille, vous installez bébé sur son tapis à langer nomade, vous nettoyez son siège avec les lingettes lavables et lui remettez une couche propre préparée à l’avance. Si bébé a fait la grosse commission vous jetez le voile dans une poubelle à proximité, ou bien vous laissez tout dans la couche et vous vous en occuperez une fois rentrés à la maison. Vous placez la couche dans le petit sac étanche et c’est reparti pour 3h de tranquillité !

Stockage : Pour stocker les couches sales, rien de bien compliqué : prenez, un sac étanche, un seau ou une poubelle en plastique et placez-là à côté de la table à langer. Lorsque la couche n’a réceptionné que de l’urine, vous placez la couche telle quelle dans votre contenant. Si elle a réceptionné des selles, vous enlevez le voile avec la selle, vous rincez les restes de selles sur la couche, essorez grossièrement et posez la couche dans le contenant. Ne fermez pas le contenant, sinon cela risque de macérer, de condenser et de sentir très fort à l’ouverture. Des couches non encrassées, une fois posées dans le contenant, ne dégageront pas d’odeur dans la pièce. Pas de trempage. Pas besoin de lingette imbibée d’huiles essentielles (nocives pour bébé) qui n’aurait pour effet que de masquer les odeurs, alors que c’est un bon indicateur. S’il y a des odeurs, il faut décrasser les inserts. S’il n’y en a pas, tout va bien !

méthode stockage couches lavables

Seconde main ou occasion : L’achat de seconde main pour les couches lavables est une excellente idée, cela permet de faire des économies et d’utiliser les couches jusqu’à leur fin de vie. Néanmoins, il faut être vigilant sur plusieurs points :

  • Penser à vérifier l’état des couches par vous-même (ce qui implique une remise en main propre et pas d’envoi postal) afin de s’assurer de l’étanchéité de la partie imperméable, de l’état des élastiques, que les inserts ne s’effritent pas.
  • Après avoir récupéré un lot de couches chez un particulier, vous devrez commencer par un décrassage des inserts afin d’éviter tout désagrément (rougeurs, odeurs, etc). Ce n’est pas la partie la plus drôle, et commencer par cela peut paraitre décourageant surtout si vous récupérez un lot très encrassé.

Notre conseil : équipez-vous auprès d’un professionnel, même pour des couches d’occasion. Il y a beaucoup de loueurs qui revendent des couches en très bon état technique (parfois un peu délavé mais ce n’est qu’esthétique), vous avez alors la garantie d’avoir des couches qui fonctionnent et que vous pouvez utiliser dès réception car le professionnel les aura préalablement décrassés. Vous pourrez même le solliciter pour quelques conseils si besoin !

Sain : les couches lavables sont totalement saines, pas de produit chimique, des tissus respirants qui évitent la montée en température, pas de perturbateurs endocriniens. La couche est au contact de la peau de l’enfant pendant 1000 jours non-stop, durant cette période l’enfant est particulièrement vulnérable et sa peau est complètement perméable, tous les produits qui entre en contact passe directement dans le sang de l’enfant. Privilégiez des produits sains autant que vous pouvez pour éviter les maladies et allergies de demain !

Surcouche (boxer, shorty, couvre-couche) : C’est la partie imperméable de la couche, elle est fabriquée avec du PUL, tissu en polyuréthane qui permet d’assurer l’étanchéité tout en restant respirant (laisse passer l’air mais pas le liquide). Cette partie est indispensable pour que les vêtements restent secs !

Savon au fiel : le savon au fiel est un détachant très efficace et naturel pour les tâches tenaces sur les inserts et couches lavables. Il est conseillé de l’utiliser avant le passage en machine, sur une couche rincée à froid. Il ne faut pas rincer mais plus le laisser agir, stocker la couche essorée puis la machine fera le reste.

Snappy : Système de maintien utilisé notamment pour les inserts/couches lavables plates et préplates. Il a 3 branches et vient d’agripper sur l’insert pour maintenir ensemble les deux ailettes autour de la taille et la partie basse de la couche, cela permet de bien ajuster l’insert à la morphologie de l’enfant. Ça ne s’utilise pas sur les matières synthétiques imperméables (surcouches).

Seau/sac à couches : le contenant de stockage que vous choisissez doit être rinçable/lavage, étanche mais pas hermétique. Comme il va recueillir des couches sales, il faudra pouvoir passer un coup d’éponge dedans de temps en temps ou le passer en machine avec les couches. Il n’a pas besoin d’être hermétique puisque nous conseillons un stockage aéré pour éviter de faire macérer les couches et de faire proliférer les bactéries (milieu chaud et humide…).

T

Tailles : Les couches peuvent être évolutives, semi-évolutives (2 tailles) ou à tailles (5-6 tailles différentes). Les couches à tailles sont souvent plus fines, il faut changer au fil de la croissance de l’enfant, comme en couches jetables. La location a tout son sens avec ce type de couches car cela évite d’avoir à acheter et revendre les différentes tailles, surtout quand bébé est tout petit et change de taille 3 fois en 6 mois. Ensuite les changements de tailles s’espacent et l’investissement commence à être intéressant, financièrement.

TE1 – TE2 – TE3 : Autrement dit Tout-En-Un, Tout-En-Deux, Tout-En-Trois : c’est le nombre de parties dont est composé la couche. Parfois, l’insert est accroché à la partie imperméable, parfois ces deux parties se séparent et parfois la partie imperméable se sépare également de la culotte colorée. Outre le type de couche, c’est surtout un mode d’utilisation. Avec une couche tout-en-un, il n’y a qu’une utilisation possible, il faut tout changer à chaque couche car tout sera souillé. Sur une couche tout-en-deux, on peut l’utiliser en mode tout-en-un si on a autant d’inserts que de parties imperméables, qu’on assemble les couches à l’avance et qu’on change tout à chaque fois. Mais on peut également avoir plus d’inserts que de parties imperméables et réutiliser la partie imperméable s’il n’y a pas de selle. Cela a un intérêt économique lors de l’investissement. La partie imperméable est celle qui coût le plus cher, en en achetant moins, on réduit l’investissement, mais c’est moins pratique à l’utilisation au quotidien car cela demande plus de manipulation. En tout-en-trois, le principe est le même : 2-3 parties colorées suffisent, 5-6 parties imperméables et 15 inserts absorbants, permettent de tourner en couches lavables tout le temps à moindre coût, mais demandent plus de manipulations également.

Temps : Utiliser des couches lavables demande un peu plus de temps. Oui et Non !

Oui car il faut laver, faire sécher, assembler les couches. Mais non, car vous n’aurez plus besoin d’aller acheter des paquets de couches (prendre le temps de comparer, le prix, la composition, la taille, etc), de sortir les poubelles, d’aller chez le médecin tous les 4 matins pour les érythèmes fessiers, pas besoin de faire votre liniment maison. Et c’est un geste du quotidien à réintroduire comme beaucoup d’autres. Avez-vous déjà pensé à utiliser des sous-vêtements jetables ? Je parie que non, alors pourquoi le faire pour les couches ? Madame, êtes-vous passée, à la culotte menstruelle ? Je dirais oui, donc quelle différence ? Les couches réceptionnent des selles me direz-vous. En effet, mais le voile de protection vous permettra d’enlever le plus gros ! Aucun résidu dans votre machine ! Essayez et vous prendrez l’habitude, ensuite revenir à des couches jetables vous semblera impromptu !

U

Urine : les couches lavables vont absorber l’urine de l’enfant. Une couche souillée, stockée telle quelle, ne devra pas dégager d’odeur d’urine dans la pièce, auquel cas il faudra décrasser les inserts avant de les réutiliser.

V

Voile de protection jetable ou lavable : le voile de protection permet de récupérer les selles de l’enfant. Il peut être « jetable » fabriqué à base de cellulose. Bien que dit jetable, il peut être lavé puis réutilisé lorsqu’il ne réceptionne que des urines. Etant donné qu’il est résistant au lavage, il ne faut pas le jeter aux toilettes, sinon il boucherait les canalisations. En revanche, on peut faire tomber la selle dans les toilettes. Le voile lavable est conçu en tissu, notamment en micropolaire. Il permet de récupérer les selles mais également d’apporter un effet fesse au sec. Il n’a aucune fonction d’absorption, le liquide le traverse mais n’est pas stocké dans ses fibres, c’est pourquoi il fait une barrière entre l’insert et la peau et protéger les fesses de bébé de l’humidité. Le voile lavable se lave en machine selon la même routine que les autres parties de la couche lavable.

Voiles lavables et jetables Hamac

Volume : Une des craintes des parents et des professionnels vis-à-vis des couches lavables, c’est le volume ! On entend souvent dire « les couches lavables, c’est trop volumineux ». En fait, tout dépend du type de couche choisie. Les couches à tailles notamment sont beaucoup moins volumineuses que les couches évolutives. En général, elles sont à peu près aussi volumineuses qu’une couche jetable pleine. Il faut choisir des vêtements souples ou amples pour ne pas compresser la couche, surtout lorsqu’elle est pleine (stop aux jeans slim qui bloquent également la motricité). Il est parfois utile de passer un peu plus tôt sur la taille de vêtement d’après, mais ce n’est pas systématique. En tout cas le volume ne gêne pas l’enfant s’il présente une tonicité normale. Regardons quelques années en arrière, lorsque nos parents/grands parents ont porté des couches lavables très volumineuses, tout le monde a réussi à marcher et personne ne présente de problème à cause des couches !

Z

Zéro déchet : Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! Alors avec les couches lavables vous serez au top du zéro déchet !! Les couches jetables représentent 40% des ordures ménagères résiduelles d’un foyer avec enfant. Presque la moitié !!! En couches jetables, un enfant produira environ 1 tonne de déchets contre moins de 50kg en lavables.

Zéro produit toxique : Les couches lavables ne contiennent aucun produit toxique, elles sont totalement saines pour l’enfant, contrairement aux homologues jetables qui sont composées de polyacrylate de sodium, de plastique, d’encres, de colles et divers autres perturbateurs endocriniens.